A l’occasion de la journée mondiale du sol, le projet LIFE+Soil4Wine a réunit viticulteurs, agronomes, consultants, chercheurs et d’autres acteurs du secteur au congrès final pour présenter les résultats du projet, dédié à l’amélioration de la gestion du sol dans le secteur agricole.
Les principaux résultats du projet sont relatifs à trois thèmes : les pratiques d’enherbage et d’utilisation d’engrais vert dans le vignoble, le support à la décision des viticulteurs pour la gestion du sol et la valorisation et rémunération des services écosystémiques fournis par l’écosystème vignoble.
Le groupe de recherche de l’université Catholique du Sacré Cœur dirigé par le professeur Poni, coordinateur du projet Soil4Wine, a présenté aux participants les actions de démonstrations réalisées dans les 9 entreprises viticoles DEMO, impliquées dans la zone des parcs entre Plaisance et Parme. Elles ont permis d’évaluer l’efficacité des pratiques d’enherbage, d’utilisation engrais vert, de paillage et d’agriculture conservative dans l’environnement collinaire autour de Plaisance et Parme pour la lutte contre l’érosion et le compactage.
Ensuite, Sarah Legler (Horta srl) a présenté un instrument de décision innovant et interactif pour la gestion du sol en viticulture développé dans le cadre du projet.
La matinée s’est conclue avec les témoignages des viticulteurs des entreprises viticoles de DEMO (Mauro Mazzocchi-La Pagliara; Federico Rossi-Res Uvae; Andrea Gaiaschi -Vini Colombi, Giuseppe Barbuti-Barbuti).
L’après-midi a été dédié aux aspects économiques, politiques et sociaux du projet. Le professeur Gabriel Canali (Université Catholique du Sacre Cœur de Plaisance) et Guido Croce de chez ART-ER sont intervenus pour expliquer la quantification des avantages qu’un vignoble géré de manière durable peut apporter à la communauté et donc de la valeur des services écosystémiques rendus afin de déterminer ce que la société devrait payer aux viticulteurs s’ils travaillent de manière à préserver et valoriser le sol et le territoire.
La journée s’est conclue avec une table ronde – conduite par Enrico Cancila de chez ART-ER- qui a exploré les nouvelles opportunités que pourraient apporter une certification de développement durable au niveau national et européen, avec l’intervention de l’assesseur régional aux politiques environnementales, Paola Gazzolo, Marco Profumo du consortium des vins de la région de Plaisance, Maurizio Dodi du consortium de Parme, Elena Bonelli de la cave Bonelli, Maristella Galli de l’union de la pedemontana parmense.
L’assesseur régional à l’agriculture Simona Caselli a conclu en soulignant l’importance des investissements sur la politique des sols et la valorisation de la certification relative au développement durable, très demandée par les marchés internationaux.